Les limites des détecteurs.

 

Les détecteurs de fumée (DAAF) sont des appareils très fragiles et il convient de s’en occuper fréquemment, de bien connaître leur fonctionnement et de veiller à leur entretien.

Le rayon d’action.


Un détecteur de fumée fonctionne selon quelques critères et il est extrêmement important de les connaître pour une utilisation optimale.
Tous les logements, quels qu’ils soient, doivent être équipés avec des détecteurs de fumée.
En règle générale, on estime qu’il en faut un par pièce que les personnes traversent pour rejoindre l’extérieur de leur habitat.
On conseille d’installer un détecteur par étage au minimum lorsqu’il y a une pièce d’habitation de type chambre, salle de jeux, bureau, etc. Si l’étage est supérieur à 80 m², il faut en installer deux.
L’endroit le plus propice pour l’installation est, si possible, au milieu du plafond afin d’avoir un maximum de rayonnement. Si cela n’est pas possible, alors installez le DAAF à plus de 30 cm des coins du plafond ou encore sur un mur à une distance de 30 cm du plafond.

Un entretien systématique.


En règle générale, lors d’un incendie, ce n’est pas le feu qui est le plus dangereux mais la fumée qui contient un gaz inodore et incolore, à savoir le monoxyde de carbone qui se révèle rapidement fatal s’il est inhalé.
Pour éviter sa propagation, le détecteur de fumée doit être entretenu de façon récurrente, à savoir : vérification des piles, comporter un signal visuel (LED) et sonore, émettre un signal sonore de 85 décibels à 3 mètres de distance, et porter des indications officielles telles que la date et la norme, la date de fabrication, le numéro du lot, le nom et l’adresse de fabricant ou bien du fournisseur.
Il faut effectuer un test régulièrement en appuyant sur le bouton-test : si un signal s’entend alors le détecteur fonctionne mais s’il n’y a aucune manifestation, alors il faut faire le nécessaire.